L’addiction comme hobby
La pyramide de Maslow tient toujours la route. Nos besoins d’appartenance, et de survie, dépassés, nous cherchons à nous accomplir… Ainsi, nous sommes tous à la recherche d’un certain succès (capital, célébrité, familial, respect, …).
Puisque beaucoup d’êtres humains visent à être « successful », il existe une littérature très étendue à ce sujet. Une notion que j’aime particulièrement est : la dépendance pour arriver au succès.
Selon certains auteurs (Malcolm Gladwell, Oussama Ammar, Russel Brunson), pour réussir, il faut devenir un junkie de votre activité. Une addiction prendra le pas sur vos habitudes, sur vos envies et sacrifices. Ainsi votre dépendance, si celle-ci est bien choisie, pourra vous mener vers le succès.
Quand je commençais un nouveau jeu vidéo, je devenais facilement accro (Counter Strike, WoW, Starcraft 2, League of Legend, Skyrim, Overwatch). Pour jouer, je me réveillais tôt le matin et me couchais tard. Dans le monde du jeu vidéo, j’étais moyen, mais au niveau de la population européenne, je devais être meilleur que 80 % de la population.
Si les gens étaient prêts à payer pour mon expertise en jeux vidéo, j’aurais été refait ! Je n’aurai qu’à me plonger complétement dans ma dépendance et en vivre… Connaissez-vous la règle des 10 000 heures ? Pour devenir un phénomène dans votre matière (Bobby Fisher, Tiger Woods, Elon Musk, Stephen King etc.), vous devriez pratiquer 10 000 heures. Cela représente 4 heures par jour pendant 10 ans. Si vous n’êtes pas un minimum accro à votre sujet, 4 heures tous les jours vont vite vous abattre.
Le plaisir est votre Graal
Chaque fois, que vous pratiquez votre drogue, vous allez développer de la dopamine. L’hormone du plaisir. On en raffole. Cette dopamine va permettre de vous sentir bien, de relâcher la pression et se laissait aller.
Vous avez décidé de commencer un sport ? Très bien. Si vous voulez tenir sur le long terme, il va falloir vous rendre accro. Plutôt que commencer par une ou deux séances par semaine, allez-y à fond avec 4,5 séances semaines. Plus c’est intense, plus vous avez de chances de générer de la dopamine et une sensation de plaisir.
Écoutez bien votre corps aussi, je ne veux pas d’accident après cet article 😉. Quel que soit votre choix d’activités (jeux vidéo, rugby, échec, poterie, etc.) choisissez une activité qui vous fait du bien… Cela ne sert à rien de vous « forcer » à aller au fitness, si chaque heure passée là-bas est un calvaire. Les médecins préconisent de faire une activité sportive (30 minutes d’activités minimum). Tout le monde n’aime pas courir et transpirer comme des cochons. Marcher 30 minutes à votre cours de dessin est tout autant bienfaisant que rester chez vous pour éviter le fitness…
Mon activité doit d’office être profitable ?
J’ai longtemps été accro aux danses latines (salsa et bachata). Je n’ai jamais trouvé un moyen d’en faire un business. Pourtant, malgré les idées reçues, les opportunités ne manquent pas,
- Un professeur de danse gagne entre 7 – 15€ par élève/cours.
- Un organisateur de soirée peut générer 3 000 € par soirée.
- Un DJ latin gagne environ 300 € par soirée.
- Certaines grandes écoles font plus de 100 000€ de chiffre d’affaires par mois.
Tout hobby peut être transformé en business.
Cependant, les valeurs perçues changent drastiquement. Ainsi dans un même milieu, ici la danse,
- Un professeur de danse de salon gagne entre 25 – 60€ par élève/cours.
- Un professeur de danse hip-hop gagne entre 5 – 10€ par élève/cours.
Votre activité ne sera pas nécessairement votre gagne-pain. Un champion olympique de hockey doit encore travailler à mi-temps, mais cela ne l’empêche pas de vivre en partie de son sport favori… Quoique vous débutiez, les premiers montants seront faibles. Cela monte très vite, si vous arrivez à valoriser votre expertise. Aujourd’hui, je travaille avec Killian Geleyn pour nos clients en digital marketing. Passionnés finis, nous pouvons passer nos weekends et soirées à développer des campagnes.
Votre activité vous rendra unique.
Puisque nous créons nos pensées par nos actions. Ce sont vos activités régulières qui nous définissent. Je reconnais facilement si quelqu’un a fait les scouts (il a développé un sens du partage, sens du « c’est tombé, mais mangeable quand même »).
Pour ne pas être des gens lambda et arriver au succès, il faut être unique. Des étudiants qui sortent d’un Business School, il y a environ 1000 par an à Bruxelles. Un étudiant qui pendant ses études a été pompier en même temps, je n’en connais qu’un seul.
Beaucoup cherchent leur IKIGAI « sa raison d’être ».
Si en vingt ou trente ans, vous n’avez pas trouvé votre IKIGAI, cela ne viendra pas du ciel… Cherchez plutôt une ou des activités dans lesquelles vous vous épanouissiez le plus. Des activités où vous vous sentez bien et pour lesquelles vous serez prêts à vous lever à 5 h 30.
Bonne addiction,
Arthur